Le soutien inconditionnel du docteur Bourneville aux premières femmes médecins (I/II)

Du 30 octobre 2024 au 25 janvier 2025, se tiendra au Musée d’Histoire de la Médecine de l’université Paris Cité une exposition intitulée “L’enfance aliénée sous l’œil du docteur Bourneville” (pour plus de renseignements, voir ici).

La vie du docteur Désiré-Magloire Bourneville (1840-1909) est encore mal connue. À la mort de ce médecin, quelques personnes s’étonnaient de l’indifférence quasi générale dans laquelle il venait de disparaître, malgré sa considérable œuvre médico-sociale et ses nombreux engagements¹. La docteur Blanche Edwards-Pilliet (1858-1941) intitulait alors un article « M. le docteur Bourneville, féministe ». Ce texte, publié dans La Française : journal de progrès féminin du 20 juin 1909, saluait l’engagement du médecin en faveur de l’entrée des femmes dans les professions médicales. Il mérite d’être contextualisé et explicité afin d’en savoir davantage sur les premières femmes médecins comme sur le docteur Bourneville.

Les premières femmes médecins

L’accession des femmes à la fonction de médecin a été longue et compliquée dans la seconde moitié du XIX^e siècle. Deux facultés entrouvrent progressivement leurs portes en Europe : à Zurich (Suisse), la jeune Russe Nadejda Prokofieva Souslova (1843-1918) soutient son examen final en 1867 pour devenir médecin ; l’Anglaise Elizabeth Garrett (1836-1917) est en 1870 la première docteure de la Faculté de médecine de Paris avec une thèse sur la migraine. Il faut beaucoup d’énergie à Madeleine Brès (1842-1921) pour obtenir le droit de fréquenter la faculté de médecine, et notamment le soutien de l’impératrice Eugénie. En 1875, Madeleine Brès est la première femme française à obtenir le doctorat en médecine avec une thèse sur l’allaitement artificiel et le biberon, mais elle ne reçoit pas l’autorisation de concourir à l’externat et encore moins à l’internat. La deuxième femme française qui soutient à Paris sa thèse de médecine (Du drainage de l’oeil dans différentes affections de l’oeil et particulièrement dans le décollement de la rétine ) est Franceline Ribard (1851-1886), première ophtalmologue française.

Les « doctoresses », comme on les appelle alors, subissent les moqueries d’une partie de leurs collègues et de la presse et la méfiance du public si elles ne se cantonnent pas aux maladies des femmes et des enfants. Elles doivent mener de véritables combats à chaque nouvelle étape : droit de devenir internes comme leurs homologues masculins ; accession à certaines fonctions dans les hôpitaux ou l’enseignement. Au terme de longues démarches, Blanche Edwards-Pilliet (1858-1941) et Augusta Klumpke (1859-1927) obtiennent la permission de présenter l’externat à Paris en 1882 à condition de ne pas passer l’internat. Elles mettent à profit une faille du règlement antérieur qui imposait aux externes de présenter l’internat, pour demander à bénéficier des mêmes droits. La bataille est rude, les médecins parisiens les plus influents s’opposant en grande majorité à cette nouveauté qu’ils jugent scandaleuse. Fin 1884, une séance extraordinaire des chirurgiens des hôpitaux entend un plaidoyer du docteur Ulysse Trélat fils contre l’internat des femmes, suivi d’un plaidoyer inverse par le docteur Aristide Auguste Verneuil. Le vote enregistre 28 « contre » et 4 « pour ». Une assemblée des médecins des hôpitaux aboutit au même résultat : « sur 65 membres présents, 61 ont voté contre, et 4 ont voté pour : ce sont MM. Lailler, Landrieux, de Beurmann et Landouzy. En somme, sur 97 suffrages exprimés, 89 se sont opposés à l’internat des femmes² ».

En 1885, grâce au soutien du médecin et homme politique Paul Bert³ et d’autres médecins qui ont signé une pétition en leur faveur, rédigée dit-on par Blanche Edwards-Pilliet elle-même, les étudiantes peuvent enfin se présenter⁴.

“L’internat des femmes“, La France médicale : historique, scientifique, littéraire, 2 juillet 1885. Gallica (BnF).

En 1886, Augusta Klumpke réussit les épreuves et devient ainsi la première femme interne de France en 1887, mais elle ne termine pas son internat, en raison de son mariage avec Jules Dejerine (1849-1917), un neurologue réputé. Elle obtient toutefois un poste de chef de clinique en 1915, car elle a secondé son mari. De ce fait, elle est considérée comme la première femme neurologue. Blanche Edwards-Pilliet est admise à l’internat provisoire, statut qui lui permet d’être stagiaire à défaut d’avoir le titre d’interne qui permet une progression de carrière (clinicat, agrégation).

Blanche Edwards-Pilliet : docteur et féministe

Fille unique d’un médecin (George Hugh Edwards) d’origine anglaise, Blanche Edwards voit le jour à Milly-la-Forêt (Essonne) où son père s’est installé et a épousé la fille d’un propriétaire terrien aisé, Amanda Froc⁵. La petite fille suit les visites du médecin de campagne et reçoit une instruction solide. Bilingue (son père a été reçu à l’agrégation d’anglais), Blanche est soutenue par ses parents lorsqu’elle envisage des études de médecine⁶ : désormais installés à Paris, ils l’accompagnent jusqu’aux portes de la faculté et dans ses innombrables démarches pour obtenir la permission de présenter l’externat puis l’internat. Ce sont ses centaines de visites à des hommes politiques et aux professeurs de l’université qui la signalent à l’attention de la presse et de ses camarades internes, au point que bientôt, on parle de « blanchistes » et d’ « antiblanchistes⁷ ». Elle doit affronter un obstacle supplémentaire en 1887 pour passer l’internat, ayant atteint la limite d’âge des 28 ans. Après de multiples démarches, elle obtient une dérogation que quelques étudiants au moins dénoncent avec force. Il s’ensuit un charivari sur les bancs de la faculté, puis dans les rues de Paris, de quelques candidats masculins qui en appellent même au général Boulanger⁸! L’effigie de la jeune femme aurait même été brûlée par des étudiants au bal Bullier.

Dès cette période, Blanche est sollicitée par la presse généraliste pour donner son sentiment sur la polémique en cours quand elle n’écrit pas elle-même aux journaux.

Devenue donc interne provisoire, elle donne plusieurs articles au Progrès Médical : sur les microbes de la scarlatine (1887), la rétroversion de l’utérus (1888), la salpingite interstitielle (1889), quelques faits de suggestion (1890), etc. Sa thèse, soutenue en 1889, porte sur l’hémiplégie dans quelques affections nerveuses. Les dédicaces de cette thèse sont extrêmement parlantes, car au-delà des traditionnels remerciements à la famille et aux maîtres de stage, Blanche Edwards exprime plus particulièrement sa gratitude à son père, à ceux qui l’ont aidée dans son combat pour accéder à la profession de médecin, ainsi qu’à Paul Bert, et aux docteurs Bourneville, Jean-Martin Charcot, Jean-Baptiste-Vincent Laborde⁹.

Après son internat provisoire, Blanche Edwards s’installe comme « docteur ». Elle déteste en effet le terme « doctoresse » qui sert alors à ridiculiser les femmes médecins. Elle se marie bientôt avec un de ses collègues, Henri Pilliet (1861-1898), dont elle a trois enfants. Dès 1893, elle a des activités d’enseignement, notamment à destination des infirmières (voir plus bas). Devenue veuve très jeune, Blanche Edwards-Pilliet exerce son métier jusqu’à son décès sans cesser de se consacrer à son combat pour les droits des femmes. Elle milite notamment pour que les femmes puissent élever leurs enfants en toute dignité, allant jusqu’à imaginer une rémunération pour les mères au foyer, et fonde la Ligue française des mères de famille en 1901.

En 1888, elle intègre le comité de rédaction de la Revue scientifique des femmes, fondée par Céline Renooz. Quarante ans plus tard, on la retrouve parmi les militantes du droit de vote des femmes, aux côtés de Maria Vérone. Enfin, elle est toujours volontaire pour donner des conférences sur les femmes-médecins ou répondre à des interviews sur ses premiers combats pour devenir docteur. Les journaux féministes l’évoquent régulièrement et lui ouvrent leurs colonnes pour publication. Ainsi La Fronde, évoquant les obsèques de son époux en 1898, souligne la présence de plusieurs doctoresses et féministes et termine en concluant : « Et tandis que la foule des assistants, émue et recueillie, défile lentement devant la famille, nous pensons à cette veuve, restée là en pleine jeunesse avec trois bébés, et nous nous demandons ce que deviendrait cette famille si la mère n’avait pas utilisé sa grande intelligence et n’était pas apte aujourd’hui à remplacer le cher disparu¹⁰».

Parmi les journaux féministes qui lui ouvrent leurs colonnes figure La Française, journal de progrès féminin¹¹. Introniser Bourneville en tant que « féministe » dans cette feuille féministe réformiste n’est donc pas un geste anodin de la part de Blanche Edwards-Pilliet.

Bourneville et son soutien à deux jeunes couples de médecins exceptionnels

Dans le numéro ci-dessus de La Vie heureuse du 15 janvier 1909, sont donnés les portraits de différentes femmes médecins dont Alice Dubois-Sollier, Blanche Edwards-Pilliet, Augusta Klumpke-Déjerine.

Dans son texte, après avoir rappelé le riche parcours de l’aliéniste, Blanche Edwards-Pilliet souligne : « La somme des idées lancées par lui, soutenues et réalisées est immense, mais ce qu’on connaît moins c’est l’importance des conquêtes qu’il fit pour les femmes¹² ». L’auteure estime donc être en mesure de donner des renseignements que peu de gens connaîtraient. L’examen des réseaux socio-professionnels permet de confirmer cette hypothèse : le couple Edwards-Pilliet et Bourneville avaient des relations solides.

Lors du mariage de Blanche avec Henri Pilliet, l’un des témoins est le docteur Bourneville¹³. Le jeune médecin a en effet été l’interne de Bourneville qui en a fait un de ses dauphins, écrivant avec lui plusieurs articles. Plus des trois quarts des premières femmes médecins ont épousé des confrères qui n’ont pas cédé aux clichés en vogue sur les « doctoresses ». L’histoire du coup de foudre raconté par Le Petit Moniteur universel est intéressante car elle jongle maladroitement avec trois de ces clichés, à savoir la pugnacité d’une jeune doctoresse, les blagues des carabins, et le confrère chevaleresque :

L’origine de cette union mérite d’être racontée :

il y a quelques mois, un de nos praticiens les plus éminents opérait, dans une clinique aux environs de l’École de médecine la dissection d’une jeune femme.

En présence de nombreux internes, d’étudiants et de médecins, parmi lesquels le docteur Koenig, le docteur d’Aurelle de Palaines, neveu du général, M. Pilliet et Mlle Edwards.

Pendant l’opération un carabin se permit une plaisanterie déplacée sur le cadavre. Mlle Edwards protesta, M. Pilliet intervint et, après avoir rappelé son camarade à la décence, s’efforça de rassurer la charmante doctoresse.

De cette communauté de sentiments naquit la sympathie qui a reçu sa consécration de la loi¹⁴.

Si l’on examine les écrits de Pilliet, on découvre qu’il a non seulement publié avec Blanche, avec Bourneville, mais aussi avec un autre interne, Paul Sollier (1861-1933). Or ce dernier s’est marié avec Alice Mathieu-Dubois (1861-1942), une jeune étudiante créole, surnommée « Bamboula » par certains étudiants¹⁵, et désignée comme la « doctoresse nègre » par les journaux. Alice Dubois a dû affronter un double fardeau de préjugés, en tant que femme de couleur et en tant que femme médecin. Elle a fait ses études au même moment que Blanche et les journaux opposés aux études médicales des femmes ne se sont pas privés de remarques racistes et sexistes :

Il serait regrettable, par exemple, d’oublier la meilleure amie de Mlle Edwards, Mlle Mathieu. – C’ est une négresse du plus beau noir, pour qui la médecine a des attraits irrésistibles, paraît-il. Comme Mlle Edwards, elle a été longtemps assidue aux cours et aux leçons de l’hôpital, en qualité d’externe ; puis, récemment, elle s’est mariée. Elle a épousé un de de ses camarades, qui est interne à Bicêtre ; elle pourra donc poursuivre ses études médicales « en famille¹⁶».

Alice Mathieu-Dubois épouse Paul Sollier en janvier 1886. Ils ont un premier enfant né et mort en novembre 1886, puis un second en novembre 1887. Quinze jours avant cet accouchement, Alice Dubois-Sollier soutient une thèse intitulée L’état de la dentition chez les enfants idiots et arriérés : contribution à l’étude des dégénérescences dans l’espèce humaine. Après des remerciements à son père (dentiste) et à son mari, elle consacre dans l’introduction de longues lignes à Bourneville qui l’a si « bien secondée et encouragée ». En effet, elle a pu effectuer un stage dans le service du Docteur Bourneville à Bicêtre, où son mari était déjà interne.

Bourneville soutient donc le plus possible ces jeunes femmes dans leur vie scientifique. On a vu plus haut que Blanche Edwards donne ses premiers articles au Progrès médical, or cette feuille est dirigée par Bourneville, lequel est ainsi un des premiers à publier les écrits d’une femme-médecin et à leur donner ainsi une légitimité efficace, car sans tapage ou mise en scène. De la même manière, il procure à ces jeunes couples de médecins quelques revenus en leur confiant des responsabilités rémunérées : Paul Sollier devient conservateur du Musée pathologique de Bicêtre créé par Bourneville ; Blanche Edwards se voit attribuer des cours pour les infirmières et devient ainsi la première femme médecin à donner des cours. Aux obsèques d’Henri Pilliet, Bourneville prononce un discours ému, sans oublier de souligner que Blanche remplace son mari sans pour autant oublier son foyer. L’un des clichés alors en vogue voulait en effet que les doctoresses négligent complètement leur famille…

Le docteur Bourneville vient ensuite rappeler que le docteur Pilliet fut un de ses collaborateurs de la première heure, dans l’organisation des écoles laïques des infirmières; partisan convaincu de la nécessité de laïciser tous les services d’hôpitaux, Pilliet prodigua son talent aux élèves des diverses écoles, qui eurent l’honneur de l’avoir tour à tour comme professeur. Depuis quelques temps, la maladie l’empêchait de continuer ses cours; « sa vaillante compagne, sans négliger pour cela ses devoirs de femme, mère et épouse, allait bravement le remplacer et s’acquittait de cette tâche avec toute son intelligence et son cœur¹⁰».

Dans le prochain billet, nous verrons que Bourneville a largement œuvré afin que les carrières médicales s’ouvrent aux femmes, et pas seulement à celles qu’il pouvait connaître.

=> Pour aller plus loin, on pourra entre autres consulter en ligne sur l’histoire des femmes médecins :

• le discours de Mme Martiny, secrétaire générale de l’Association des Femmes Médecins, à l’occasion du cinquantenaire de l‘accession des femmes à l’internat des hôpitaux de Paris, en 1937
• André et Anna Cornet, “Une campagne de presse en faveur des candidatures féminines à l’Internat
  des Hôpitaux de Paris en 1884″, Histoire des Sciences médicales – Tome X X I X – № 2 – 1995. En ligne sur Medica (BIU Santé Médecine)
• Natalie Pigeard- Micault : “Histoire de l’entrée des femmes en médecine“, Medica, 2007 ; “« Nature féminine » et doctoresses (1868-1930) “, Histoire, médecine et santé, 3 | printemps 2013
• la série de Gallica (BnF) sur les pionnières de la médecine, par Françoise Deherly : Madeleine Brès, Blanche Edwards-Pilliet, Augusta Klumpke et la conférence donnée par Simone Gilgenkrantz en 2011 à la BnF sur l’accession des femmes aux études de médecine en France (1870-1900)
• Pierre Moulinier, « Chapitre II. Les premières étudiantes, surtout des étrangères », Les étudiants étrangers à Paris au XIXe siècle, Presses universitaires de Rennes, 2012
• Michel Aussel, « Franceline Ribard (1851-1886), première ophtalmologue de France : de l’École de médecine de Nantes à la mission Paul Bert au Tonkin », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 127-4 | 2020
• Pierrette Caire Dieu, “Le docteur Alice Mathieu-Dubois épouse Sollier (1861-1942). Un destin d’exception“, Carnets d’histoire de la médecine, 2020, n°4. En ligne sur Medica
• Gérard Noiriel, « Comment a-t-on pu oublier Alice Sollier ? », sur radiofrance.fr, 11 novembre 2022
• le carnet Hypothèses MEDIF (Médecine féminine : Une histoire des premières femmes médecins et de leur contribution à l’innovation médicale entre la Suisse francophone et la France, 1867-1939)

Image mise-en-avant : “Mme Le Docteur Blanche Edwards-Pillet faisant un cours aux infirmières de la Salpêtrière“. Haryett Fontanges, Les Femmes docteurs en médecine dans tous les pays : étude historique, statistique, documentaire et anecdotique sur l’art de la médecine exercé par la femme. Édition Paris : Alliance coopérative du livre, 1901. Banque d’images. BIU Santé Médecine.

1. Voir les pistes bibliographiques de ce billet sur l’exposition actuellement consacrée à Bourneville et la photographie des enfants aliénés, notamment :  J. Gateaux-Mennecier, « L’œuvre médico-sociale de Bourneville » [en ligne], Histoire des sciences médicales, Organe officiel de la Société Française d’Histoire de la Médecine, Tome XXXVII, n° 1, 2003. [↩]
2. Le Constitutionnel, 2 décembre 1884. [↩]
3. Paul Bert a soutenu Franceline Ribard (voir plus haut) – qu’il emmène d’ailleurs plus tard dans une mission au Tonkin où tous deux trouvent la mort -, puis il prend parti pour le combat de Blanche Edwards et Augusta Klumpke dans la presse (notamment dans Le Voltaire du 29 septembre 1884 avec un article intitulé “Les femmes et l’internat des hôpitaux“. [↩]
4. Voir Joë Brescou, “L’internat et les étudiantes”, Le Voltaire, 7 novembre 1884. Pour rédiger cet article, son auteur a rencontré Blanche Edwards. [↩]
5. Voir Françoise Leguay et Claude Barbizet, Blanche Edwards-Pilliet, Femme et médecin (1858-1941), Éditions Cénomane, 1988. [↩]
6. “Biographie de Mme le docteur Edwads-Pilliet“, L’Album du Rictus, 1907-1908. [↩]
7. Parisis, “Internes femmes“, Le Figaro, 14 octobre 1887. [↩]
8. “Un boucan au concours de l’Internat“, Le XIXe siècle, 16 octobre 1887. [↩]
9. Sur le docteur Laborde, voir Jacques Poirier, « Le Docteur Jean-Baptiste Vincent Laborde (1830-1903), neurologue et neurophysiologiste oublié », Gériatrie et Psychologie Neuropsychiatrie du Vieillissement, vol. 13, n^o 1,‎ mars 2015, p. 73-82. [↩]
10. ”Obsèques du Dr H. Pilliet“, La Fronde, 3 novembre 1898. [↩] [↩]
11. Voir Cécile Formaglio, “L’hebdomadaire La Française (1906-1940) : le journal du féminisme réformiste“, Le Temps des Médias, n° 19, 2017. [↩]
12. “Figures d’aujourd’hui et d’autrefois – M. le Dr BOURNEVILLE FÉMINISTE par Mme le Dr Edwards PILLIET”, La Française : journal de progrès féminin, 20 juin 1909. [↩]
13. Acte de mariage n° 132, Archives départementales de Paris : V4E 6024 – Paris 7e arrondissement, 19 février 1891.Le Petit Moniteur universel, op. cit., rapporte aussi la présence à ce mariage du Dr Charcot fils et du chirurgien Jules Péan. [↩]
14. “Un mariage scientifique”, Le Petit Moniteur universel, 23 février 1891. [↩]
15. Voir Pierrette Caire Dieu, “Le docteur Alice Mathieu-Dubois épouse Sollier (1861-1942). Un destin d’exception“, Carnets d’histoire de la médecine, 2020, n°4. [↩]
16. “Les ‘internes-femmes’ “, La République française, 2 février 1887. [↩]

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